Présentation de la commune de Mont-Près-Chambord

Visuel aérien Mont Près Chambord
A la fois proche des activités, des commerces et des services blésois, Mont-près-Chambord a attiré, dès les années 1970, de nombreux nouveaux habitants à la recherche d’un cadre de vie privilégiant la tranquillité. Mont est alors devenu un lieu résidentiel périurbain très prisé. La commune a cependant su garder son caractère agricole avec les vergers et les vignes, et son caractère forestier avec ses vastes forêts domaniales.

Son histoire

De Montes à Mont-près-Chambord

Jusqu’au XIIIe siècle, Mont-près-Chambord portait le nom de Montes Bonomies, ce qui signifie Les Monts de Boulogne, du nom de la forêt attenante. Après l’ancien Régime, notre village prend le nom de Mont ou de Saint-Martin de Mont.

photo antan Mont Près Chambord

Lors de la Première guerre mondiale, afin d’éviter toute confusion dans le service postal qui se développait, le ministre de l’Intérieur a décidé, par une circulaire du 27 avril 1918, de modifier la dénomination des communes. A l’époque, 4 communes de France portaient le nom de Mont. Le conseil municipal, alors sollicité, a décidé de lui ajouter « près Chambord » du fait de sa situation géographique. Dès lors, on mentionne Mont-près-Chambord.


Le 21 août 1944

Ce matin du 21 août 1944, une colonne nazie, commandée par le major Leye, de la division Das Reich, responsable du massacre des habitants d’Oradour-sur-Glane, remonte vers le nord pour regagner l’Allemagne.

Forte de deux mille hommes, venant de Contres, elle cherche a rejoindre la Loire vers La Charité pour franchir le fleuve. Un premier groupe, fort de plusieurs centaines de soldats, se présente sur la route de Clénord à Mont-près-Chambord, tenue par les Forces Française de l’Intérieur, qui, très inférieur en nombre, se retirent sans combattre. Les nazis, arrivés au hameau du Plein, aujourd’hui dénommé rue du 21-août-1944, s’en prennent avec rage aux habitants, massacrent plusieurs d’entre eux, incendient plusieurs maisons. Au total, après le passage des nazis sur la commune, quatorze personnes sont mortes, abattues sauvagement.

74 ans après, le souvenir est toujours vivant, n’oublions jamais les victimes civiles de la barbarie nazie en notre commune.

  • AMIOT Daniel,  22 ans
  • AMIOT Raymond, 33 ans
  • BRAY- OUCHER Louise, 36 ans
  • DARIDAN Maurice, 20 ans
  • DARIDAN Pierre, 21 ans
  • DEPEZAY Georges, 37 ans
  • EZPONDA Frédérico, 45 ans
  • GENDRIER – MAUGUIN Madeleine, 41 ans
  • HEITZ Eugène, 28 ans
  • MAUGUIN Roland, 18 ans
  • MERILLON Marcel, 39 ans
  • MEUR Marcel, 36 ans
  • MORIN Georges, 32 ans
  • TESSIER Albert, 40 ans
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